Le GHB (acide gamma-hydroxybutyrique) est l'une des substances les plus utilisées dans les cas de soumission chimique. Cette drogue, souvent versée à l'insu des victimes dans leur boisson, provoque des effets qui persistent bien au-delà de la phase d'intoxication principale.
Les effets du GHB le lendemain incluent une somnolence pouvant durer 12 à 24 heures, des étourdissements parfois plusieurs jours, des trous de mémoire, des céphalées, des nausées et une fatigue. Ces symptômes apparaissent généralement 6 à 12 heures après l'ingestion et peuvent persister jusqu'à 48 heures selon la dose administrée.
Cet article détaille chaque effet ressenti le lendemain, leur durée typique, les signes d'alerte nécessitant une consultation urgente et les conseils pratiques pour mieux gérer cette période de récupération délicate.
- Somnolence peut durer plus de 24 heures
- Étourdissements parfois plusieurs jours
- Trous de mémoire définitifs pour la période d'intoxication
- Aucune conduite pendant 6h minimum
- Consulter si respiration lente ou confusion persistante
- Repos et hydratation essentiels
Tableau des principaux effets du GHB le lendemain
Effet |
Durée typique |
Intensité |
Somnolence résiduelle |
12-24 heures |
Très marquée |
Étourdissements/vertiges |
24-72 heures |
Variable |
Trous de mémoire |
Permanents pour la période d'intoxication |
Totale |
Céphalées |
6-18 heures |
Modérée à intense |
Nausées/vomissements |
6-12 heures |
Variable |
Fatigue extrême |
12-48 heures |
Très marquée |
Troubles de concentration |
12-24 heures |
Modérée |

Quels sont les effets du GHB ressentis le lendemain ?
Le lendemain d'une exposition au GHB se caractérise par plusieurs symptômes spécifiques qui peuvent persister bien au-delà de la phase d'intoxication aiguë. Ces effets résultent de l'action prolongée de la substance sur le système nerveux central et varient en intensité selon la dose administrée et les caractéristiques individuelles. Dans le contexte de soumission chimique, ces symptômes sont souvent aggravés par le stress post-traumatique lié à la découverte des faits.
Somnolence résiduelle intense
La somnolence résiduelle constitue l'effet le plus marquant et le plus durable après une exposition au GHB. Cette fatigue extrême diffère complètement d'une simple nuit courte. Elle s'accompagne d'un véritable brouillard cognitif qui rend difficile la concentration, la réflexion et même les gestes du quotidien.
Cette somnolence persiste généralement 12 à 24 heures après l'ingestion, parfois plus selon la dose. Votre cerveau semble fonctionner au ralenti, comme s'il était encore partiellement endormi. Les tâches habituelles deviennent laborieuses et la capacité de réaction est considérablement diminuée.
Il est crucial de ne pas lutter contre cette somnolence en prenant des excitants. Votre organisme a besoin de temps pour éliminer complètement la substance, et forcer l'éveil peut prolonger la récupération.
Étourdissements et vertiges persistants
Les étourdissements représentent l'un des effets les plus imprévisibles du GHB le lendemain. Ces vertiges peuvent surprendre par leur intensité et leur durée, parfois 24 à 72 heures après l'exposition. Ils se manifestent par une sensation d'instabilité, de déséquilibre ou de rotation de l'environnement.
Ces symptômes sont particulièrement prononcés lors des changements de position (se lever, se tourner rapidement) et peuvent s'accompagner de nausées. Dans certains cas, les étourdissements persistent plusieurs jours, rendant les déplacements difficiles et potentiellement dangereux.
La prudence est essentielle : bougez lentement, asseyez-vous immédiatement en cas de malaise et évitez toute activité nécessitant de l'équilibre ou de la précision.
Trous de mémoire et amnésie
Les troubles de mémoire constituent l'aspect le plus troublant des effets du GHB. Cette substance provoque une amnésie antérograde qui efface complètement la formation de nouveaux souvenirs pendant l'intoxication. Ces trous noirs peuvent couvrir plusieurs heures d'événements.
Cette perte de mémoire est définitive pour la période d'intoxication, les souvenirs ne reviendront pas avec le temps. Dans le contexte de soumission chimique, cette amnésie empêche souvent la victime de reconstituer précisément ce qui s'est passé, créant une détresse psychologique importante.
Il est crucial de recueillir immédiatement tous les témoignages possibles de votre entourage et de prendre des photos de votre état si vous soupçonnez une soumission chimique.
Céphalées et maux de tête
Les céphalées apparaissent généralement 6 à 18 heures après l'ingestion et peuvent varier d'une intensité modérée à sévère. Ces maux de tête diffèrent des céphalées classiques par leur caractère pulsatile et leur résistance aux antalgiques habituels.
La déshydratation aggrave souvent ces céphalées, d'où l'importance d'une hydratation régulière. La sensibilité à la lumière et au bruit peut également accompagner ces maux de tête, nécessitant un environnement calme pour la récupération.
Ces céphalées peuvent être particulièrement pénibles car elles s'ajoutent aux autres symptômes et compliquent la récupération globale.
Nausées et troubles digestifs
Les nausées et parfois les vomissements sont fréquents le lendemain d'une exposition au GHB. Ces symptômes digestifs apparaissent généralement 6 à 12 heures après l'ingestion et peuvent persister plusieurs heures.
Ces troubles s'accompagnent souvent d'une perte d'appétit et d'une sensation de malaise général. L'hydratation devient alors essentielle mais doit se faire progressivement pour éviter d'aggraver les nausées.
Dans certains cas, une diarrhée peut également survenir, compliquant la récupération et augmentant le risque de déshydratation.
Fatigue extrême et faiblesse
Au-delà de la somnolence, une fatigue physique peut persister 12 à 48 heures. Cette faiblesse générale rend difficile l'accomplissement des activités quotidiennes et peut être particulièrement marquée lors d'efforts physiques même légers.
Cette fatigue s'accompagne souvent d'une sensation de lourdeur dans les membres et d'une diminution de la force musculaire. La récupération de l'énergie physique peut être plus longue que celle des autres symptômes.
Il est important de respecter cette fatigue et de ne pas forcer l'activité physique pendant la période de récupération.
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Quels effets d'alerte après une prise de GHB nécessitent une consultation urgente ?
Certains signes d'alerte nécessitent une consultation médicale immédiate, même le lendemain. Une respiration lente ou irrégulière, une confusion importante qui persiste au-delà de 12 heures, des agitations, des hallucinations ou des vomissements répétés constituent des urgences médicales.
L'impossibilité de rester éveillé normalement au-delà de 24 heures, ou la survenue de convulsions, représentent des situations critiques. L'effet du GHB peut provoquer une dépression respiratoire dangereuse, et cette complication peut survenir de manière retardée.
N'hésitez jamais à consulter si votre état vous inquiète ou si vous soupçonnez une soumission chimique. Les professionnels de santé sont habitués à ces situations et pourront évaluer votre état sans jugement.

Comment éliminer les effets du GHB ?
La récupération optimale nécessite du repos complet et une hydratation progressive. Buvez de l'eau ou des boissons électrolytiques par petites quantités, sans forcer si les nausées persistent. Évitez absolument l'alcool, les sédatifs ou les excitants.
L'interdiction de conduire doit être respectée pendant minimum 6 heures après l'exposition, mais prolongez tant que vous ressentez somnolence, vertiges ou troubles de concentration. Vos réflexes restent diminués bien après la disparition des effets visibles.
Entourez-vous de personnes de confiance et ne restez pas seul pendant la récupération, particulièrement si vous soupçonnez une soumission chimique.
Les effets du GHB le lendemain persistent bien au-delà de la phase d'intoxication : somnolence résiduelle de 12-24h, étourdissements pouvant durer plusieurs jours, trous de mémoire définitifs et fatigue extrême. La récupération complète nécessite 24 à 48 heures de repos et une surveillance attentive des signes d'alerte.