Le GHB, ou acide gamma-hydroxybutyrique, est une substance aux effets puissants sur le système nerveux central. Utilisé dans un cadre médical très restreint, il est aussi tristement connu pour son usage détourné dans des contextes de soumission chimique. Sa détection est complexe, car le corps l’élimine rapidement.
Par exemple, une personne ayant ingéré du GHB peut présenter un test sanguin négatif dès 8 heures après la prise, ce qui complique les démarches juridiques et médicales.
Cet article explique en détail combien de temps le GHB reste détectable dans le sang, quels éléments influencent cette durée, quels tests sont disponibles et comment réagir en cas de suspicion d’intoxication.

Combien de temps le GHB reste détectable dans le sang ?
Le GHB est détectable dans le sang pendant une période très courte. En moyenne, cette molécule reste visible entre 6 et 12 heures après ingestion. Ce délai dépend notamment de :
- la quantité absorbée
- du métabolisme de la personne
- du moment où l’échantillon est prélevé.
En dessous de 6 heures, la détection est très fiable. Après 12 heures, les résultats deviennent souvent non concluants.
Voici un tableau récapitulatif des délais de détection :
Milieu biologique | Temps de détection du GHB |
---|---|
Sang | 6 à 12 heures |
Urine | Jusqu'à 12 heures |
Cheveux | Jusqu’à 30 jours (rare) |
Le sang reste le fluide le plus fiable pour détecter le GHB dans les premières heures. En revanche, l'urine peut servir de complément. Les cheveux ne sont analysés que dans des cas très spécifiques, pour des enquêtes.
Quels sont les facteurs qui influencent le temps de présence du GHB dans le sang ?
Le temps de détection du GHB n’est jamais fixe. Plusieurs paramètres modifient sa présence dans l’organisme.
La dose ingérée
Plus la quantité de GHB consommée est élevée, plus son élimination sera lente. Une petite dose peut disparaître du sang en 6 heures, alors qu’une dose massive persiste au-delà de 10 heures. Toutefois, même à forte dose, le GHB ne dépasse que rarement 12 heures de détection.
Le métabolisme individuel
Chaque organisme élimine les substances à son propre rythme. Une personne jeune et en bonne santé métabolise plus rapidement. À l’inverse, un individu ayant un métabolisme lent ou souffrant d’insuffisance hépatique peut conserver le GHB dans le sang plus longtemps.
La consommation simultanée d'autres substances
Mélanger le GHB avec de l’alcool ou d’autres sédatifs modifie sa dégradation. Ces substances ralentissent souvent le métabolisme, augmentant la durée de présence du GHB. Ce type d’association majore aussi le risque de surdosage et d’effets indésirables graves.
L'état de santé général
Le foie et les reins jouent un rôle clé dans l’élimination du GHB. Si ces organes sont affaiblis, le corps mettra plus de temps à filtrer la substance. Des pathologies chroniques comme la cirrhose ou l’insuffisance rénale prolongent ainsi la détection dans le sang.
Le moment du prélèvement sanguin
Un prélèvement effectué trop tard diminue fortement les chances de détecter le GHB. C’est pourquoi un prélèvement dans les 6 heures suivant les faits est idéal. Passé ce délai, les concentrations chutent rapidement, rendant les résultats peu exploitables.
Quels tests permettent de détecter rapidement le GHB dans le sang ?
La détection du GHB repose sur des analyses spécifiques, généralement réalisées dans des laboratoires spécialisés. Le test le plus courant utilise la chromatographie en phase gazeuse couplée à la spectrométrie de masse (GC-MS). Cette méthode fiable permet d'identifier de très faibles concentrations dans le sang.
En pratique, le prélèvement est réalisé par un professionnel de santé, souvent dans un cadre hospitalier ou suite à une plainte. Le délai entre l’ingestion et le prélèvement est un élément important. Plus ce délai est court, plus les chances de détection sont élevées. Une prise de sang dans les 3 à 6 heures permet une analyse fiable. Passé ce délai, seule l’urine pourra éventuellement compléter les résultats, mais avec une sensibilité réduite.
Il est essentiel que les services hospitaliers et policiers soient formés pour réagir rapidement, afin de ne pas perdre cette fenêtre de détection très courte.

Qui contacter en cas d’intoxication au GHB ?
En cas de suspicion d’intoxication au GHB, la priorité est d’agir vite. Il faut contacter immédiatement les secours (15 ou 112), surtout si la victime présente des symptômes comme une perte de connaissance, des vomissements, une confusion ou des troubles respiratoires. Il est recommandé de rester avec la victime, de ne pas la laisser seule et d’indiquer clairement aux secours la suspicion de prise de GHB.
Si la victime est consciente, il faut se rendre aux urgences pour effectuer rapidement les prélèvements sanguins et urinaires. Ces tests doivent être réalisés dans les premières heures, faute de quoi la preuve sera perdue. En parallèle, en cas de contexte criminel (soirée, bar, fête, etc.), il est essentiel de prévenir les autorités : police, gendarmerie ou centre d’accueil pour victimes.
Il existe aussi des numéros de soutien et d’écoute, comme le 08 019 019 11 (Stop violences), ainsi que des associations spécialisées dans l’aide aux victimes de soumission chimique. Conserver les vêtements, verres ou tout objet ayant pu être en contact avec la substance peut également aider l’enquête.
Comment se protéger du GHB en soirée grâce aux capotes de verre ?
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Le GHB agit de manière rapide et sournoise, souvent à l’insu de la victime. Pour aider chacun et chacune à se sentir plus en sécurité en milieu festif, nous avons conçu une solution simple : la capote de verre.
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GHB : combien de temps reste-t-il dans le sang ?
Le GHB est une substance à l’action rapide mais à la détection difficile. Dans le sang, il ne reste présent que 6 à 12 heures, ce qui impose une réaction immédiate en cas de suspicion. Plusieurs facteurs influencent cette durée, comme la dose, l’état de santé ou l’association avec d'autres substances. Grâce à des tests spécialisés, il est possible de confirmer la présence du GHB, mais uniquement si le prélèvement est effectué à temps.
Agir vite, alerter les secours et conserver les preuves permet non seulement de protéger la santé de la victime, mais aussi de faire valoir ses droits en cas d’agression.